Histoire de la colonisation des îles Wallis et Futuna
Histoire de la colonisation des îles Wallis et Futuna
Le territoire de Wallis et Futuna est une entité administrative créée de toutes pièces par la France.
Les origines, aussi bien géographique qu'ethnologique des deux archipels qui composent le territoire n’ont pas de réel lien historique. En effet, le territoire de Wallis et Futuna est composé de deux archipels : les îles Wallis, et les îles de Horn (Futuna et Alofi).
Ce sont les îles Horn qui ont été découvertes en premier par les Européens. Des navigateurs hollandais (Willem Schouten et Jacob Le Maire) accostèrent à Futuna le 22 mai 1616 et baptisèrent l’archipel du nom d’un de leur navire : le Horn.
C’est près de 150 ans après, en 1766, qu’eut lieu le premier contact des uvéens avec les Européens, par l’intermédiaire du navigateur britannique Samuel Wallis qui donna son nom à l’archipel.
Pendant encore 100 ans, on nota peu de relation économique entre les deux archipels et les navigateurs européens. C’est à partir de 1837, année de l’arrivée des missionnaires maristes à Futuna, que des relations se nouèrent entre Wallis et Futuna et l’Europe - essentiellement la France.
Le père Chanel et le père Bataillon ont eu pour mission d’évangéliser les archipels. Cette mission ne fut pas de tout repos, puisque le père Chanel fut martyrisé en 1841 à Futuna. Depuis lors, il a été canonisé et est aujourd’hui le Saint Patron du pacifique. Le jour de la Saint-Pierre Chanel est d’ailleurs férié sur le territoire. Les reliques de Pierre Chanel reposent dans la cathédrale de Poi, à Futuna, où un pèlerinage est organisé chaque année.
Par la suite, et sous l’influence des différentes missions catholiques, la reine Amélia demanda que Wallis devienne un protectorat français. Ce statut lui fut officiellement accordé en 1887. Si Wallis a accueilli une base militaire américaine au cours de la Seconde Guerre mondiale, l’archipel n’en est pas moins devenu un Territoire d’Outre-mer français en 1961, à la suite du référendum de 1957.
De cette histoire si particulière est née un droit unique, ou plutôt une conjonction de 3 droits. Pour avoir un aperçu de la situation juridique à Wallis, cliquez ici
CHAPELLE SAINT-PIERRE CHANEL A WALLIS